Le ballon, avant les boulons…

Si aujourd’hui Fabrice Gervasoni joue en amateur, plus jeune, il se rêvait footballeur professionnel… Et s’il n’a pas embrassé cette carrière, aujourd’hui, il s’épanouit dans la carrosserie fondée par son père, il y a de cela 40 ans.

Caraxial compte désormais trois ateliers, contre un seul à sa création en 1982

C’est sur un terrain de foot, et non dans une carrosserie que Fabrice Gervasoni s’imaginait évoluer lorsqu’il était enfant. Un niveau insuffisant pour aspirer à une carrière professionnelle, conjugué à quelques blessures ont mis un net frein à ses ambitions. Malgré des aspirations pour le moins contrariées, le quadragénaire n’en a pas moins trouvé sa place. Il y a 21 ans, il rejoignait l’entreprise familiale, la carrosserie Caraxial, fondée en 1982 par son père Philippe, qui à l’origine ne comptait qu’un seul atelier à Bétheny, contre trois aujourd’hui dans la Marne, deux étant affiliés au réseau Axial. Le jeune homme, titulaire d’un Bac Sciences économiques et sociales et d’un BTS force de vente, s’occupe naturellement de la gestion, et porte un intérêt tout particulier aux nouveaux matériels informatiques pour répondre aux évolutions technologiques et aux nouvelles normes environnementales.

Le paternel garde un œil

Ainsi pendant douze ans, père et fils travaillent côte à côte jusqu’au jour où Philippe, qui fut président du réseau Axial de 2000 à 2010, décide de prendre sa retraite. « Mais il n’est jamais loin » explique Fabrice « sa passion, c’est de bricoler des voitures anciennes et son hangar se situe à côté de l’atelier, donc je le vois souvent ». Il y a une continuité dans le personnel, car Fabrice et son associé Gilles affirment
avoir peu de turn-over dans ses équipes. « Nous formons nos apprentis à être le plus polyvalent possible et nous les avons pratiquement tous gardé pour continuer à transmettre notre savoir-faire ». Et qui sait, l’un d’eux reprendra peut-être un jour les rênes…

.

Fabrice Gervasoni ( à gauche ) a repris l’affaire familiale il y a dix ans.