Chez Grégory, patron d’une carrosserie dans le Périgord, l’inclusion n’est pas un simple mot, c’est une réalité concrète au quotidien. Son équipe compte un salarié en situation de handicap qui, loin d’être un obstacle, est devenu un moteur pour tout le monde.
Un regard différent sur le handicap
« Quand il est arrivé, je n’ai pas vu un handicap », explique Grégory. « J’ai vu quelqu’un qui avait envie de travailler, de s’intégrer, de faire partie de l’équipe. »
Plutôt que de se concentrer sur les difficultés, Grégory a choisi de prendre le temps d’échanger avec son salarié, pour comprendre ses besoins et identifier les aménagements nécessaires.
Adapter sans complexifier
Pour Grégory, la clé est simple : écouter, ajuster, s’organiser autrement. Ce n’est pas sorcier. Il ne s’agit pas de bouleverser le fonctionnement de l’atelier, mais de créer un cadre où chacun peut donner le meilleur de lui-même.
« Une équipe, ce n’est pas une ligne d’usine où tout le monde fait la même chose, c’est un groupe où chacun apporte sa différence », ajoute-t-il.
Une valeur ajoutée pour toute l’équipe
Le salarié handicapé apporte « du travail bien fait, une super attitude et une vraie volonté de s’intégrer ». Cette dynamique positive tire toute l’équipe vers le haut.
Grégory ne cache pas que tout n’est pas toujours facile. « Il faut parfois être plus à l’écoute, plus patient. Mais pour moi, c’est aussi ça, être patron : créer un environnement où chacun peut s’épanouir. »
Le handicap, une réalité parmi d’autres
Pour Grégory, le handicap n’est pas une faiblesse, mais simplement une réalité parmi d’autres. Dans son atelier, cela ne change rien à la valeur d’un bon professionnel.
